Les étudiants de l’Institut Supérieur d’Animation Culturelle et de la Jeunesse ( Bir Bey) revendiquent la mise en œuvre de la loi de base de la section médiation et technique culturelle. Khaled Tababi, le coordinateur de la grève du bureau fédéral, relevant de l’UGET, a indiqué à leconomistemaghrebin.com que la section n’a pas d’avenir pour l’employabilité et qu’elle est censée être sous la tutelle du ministère de la Culture et qu’il n’y a pas de statut particulier pour la profession. Les étudiants de la section revendiquent également la mise en place d’un mécanisme permettant leur recrutement par notamment le ministère de la Culture et celui de la Jeunesse.
Notre interlocuteur a indiqué que le mouvement a commencé en date du 19 novembre et qu’il est soutenu par l’UGET. Ce mouvement a débuté avec un boycott des cours qui s’est transformé en un sit-in ouvert dans l’enceinte de l’université : « Suite à une semaine de sit-in et aux lettres envoyées au ministère de tutelle, nous avons reçu une réponse indiquant que la loi de base relative à la section est en phase d’étude actuellement au niveau de la présidence du gouvernement ».
Suite à l’échec des négociations, les étudiants ont entamé une grève de la faim au sein de l’institut à partir du 30 novembre : « Quelle fut notre surprise de constater que le recteur de l’université de Tunis a pris la décision de fermer l’institut à cause de la grève et d’appeler le gouverneur de Ben Arous à prendre les mesures nécessaires étant donné qu’il s’agit d’une période d’état d’urgence», s’indigne-t-il.
Notre interlocuteur a indiqué que la revendication des étudiants date de quatre ans. Les étudiants attendent la régularisation de leur section : « Je tiens à préciser que nous envisageons la reprise des grèves et des sit-in après la réouverture de l’institut », explique-t-il.