Les 150 chefs d’Etat et de gouvernement étaient présents hier lundi à l’ouverture de la COP21 à Paris, pour donner une impulsion politique à la négociation et montrer leur volonté de trouver un accord pour lutter contre le réchauffement climatique.
A compter de ce mardi, précise Le Figaro.fr, ils laisseront la place aux négociateurs officiels de leurs pays, qui ont pris de l’avance en démarrant leurs discussions dès dimanche. Ces derniers se sont déjà rencontrés plusieurs fois au cours de l’année et ont pour mission d’élaborer pendant la première semaine un texte pouvant servir de base à un accord.
A partir de ce mardi donc, les négociateurs des parties discutent le futur accord sous l’autorité des deux coprésidents, Ahmed Djoghlaf (Algérie) et Daniel Reifsnyder (Etats-Unis). Cette phase de négociations devrait durer toute la semaine et, en parallèle, le sommet sera parsemé de conférences officielles et d’événements artistiques.
Samedi 5 décembre, les négociateurs présenteront leur projet d’accord à la présidence française de la COP21.
La France, qui assurera alors pleinement la présidence de l’évènement, proposera les modalités pour la suite des travaux.
A partir de lundi 7 décembre, les négociateurs passeront officiellement le relais à un ministre, le plus souvent celui ayant la charge de l’environnement ou du climat dans leurs pays. Pour la France, il s’agira donc de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie. Ces ministres auront la responsabilité de construire l’accord final.
Les négociations doivent se conclure le mercredi 9 décembre afin que le texte de l’accord puisse être vérifié au niveau légal et linguistique (l’accord final sera rédigé en six langues: anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe). Les décisions doivent être adoptées jeudi 10 décembre.
Officiellement, les négociations s’achèvent au bout de la deuxième semaine soit vendredi 11 décembre, avec l’adoption de l’accord final. Mais il est très probable que le sprint final conduise les acteurs de l’événement jusqu’au samedi, voire dimanche 13 décembre.
Enfin, il n’est pas prévu de signature de l’accord à ce moment-là, mais plutôt début 2016, lors d’une cérémonie organisée par l’ONU.