Lors de son intervention autour de l’implication des étudiants dans le terrorisme à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, Ghezel Hamdi, étudiant en 3ème année anglais, activiste à l’UGET et représentant des étudiants aux Conseils Scientifiques 2014-2015 et 2015-2016, a appelé à promouvoir la culture de la citoyenneté dans les universités tunisiennes et redonner vie aux espaces universitaires, afin de stopper l’hémorragie créée par le terrorisme au sein des étudiants.
L’intervenant a indiqué que d’après une étude menée par l’Union générale des étudiants tunisiens (UGET), 1300 étudiants font partie des organisations djihadistes, en dehors du territoire tunisien.
La même étude a révélé que 78% des étudiants tunisiens djihadistes en Syrie sont issus de spécialités scientifiques comme la médecine, la physique et l’ingénierie.
Par ailleurs, il a indiqué que la marginalisation des sciences humaines dans les universités est l’une des causes principales de ce problème. Dans ce sens il a indiqué qu’en 2009 le pourcentage des laboratoires de recherches dédiés aux sciences humaines était de 5%. «La réforme de l’enseignement universitaire est plus fidèle aux exigences de la Banque mondiale qu’aux besoins réels du pays et aux besoins de l’économie», indique-t-il.