Le plan d’action pour promouvoir l’autonomisation des femmes entre autres était au cœur du débat qui s’est tenu dans la journée du vendredi 4 décembre, durant l’audition de la ministre la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Samira Merai Friaa, à l’Assemblée des représentants du peuple.
La femme tunisienne est au cœur du débat selon la ministre qui a jugé que le budget alloué à son ministère est insuffisant.
Évoquant la question de la lutte contre les violences faites aux femmes, qui reste selon elle une préoccupation majeure, elle a annoncé qu’une loi globale (pour lutter contre la violence) sera prochainement proposée, en précisant: « Il ne suffit pas de créer un numéro vert pour dénoncer la violence faites aux femmes, il y a toute une culture à développer quant aux droits de la femme ».
Elle ajoute qu’il faudrait appliquer à la lettre l’article 46 de la Constitution qui énonce clairement: « L’Etat s’engage à protéger les droits acquis de la femme, les soutenir et à œuvrer à les améliorer. L’État garantit l’égalité des chances entre la femme et l’homme pour assumer les différentes responsabilités et dans tous les domaines. L’Etat œuvre à réaliser la parité entre la femme et l’homme dans les conseils élus. L’État prend les mesures nécessaires afin d’éradiquer la violence contre la femme ».
Parmi ses recommandations figure la création d’un conseil national pour notamment œuvrer à l’égalité des chances, à mettre un terme à l’abandon scolaire des enfants, mais aussi un plan d’action quant à la formation des parents.
Sur le plan de la stratégie de lutte contre le terrorisme, Mme Meraï a fait savoir que le chef du gouvernement a annoncé une série de mesures urgentes pour contrer le terrorisme. A cet effet, elle a rappelé que 700 femmes sont allées en Syrie pour rejoindre les rangs de Daech.