Le rap tunisien est au cœur des débats à l’ARP. Entre la colère de certains députés d’un côté, et les activistes de la société civile de l’autre, qui accusent directement le rappeur Ali Guezguez, plus connu sous le nom GGA, d’avoir proféré des propos diffamatoires anti-régionalistes dans l’une de ses chansons.
En effet, le rappeur en question a soulevé un tollé auprès des internautes. Au point que le député de l’Union patriotique libre ( UPL ) , Mahmoud Kahri, a annoncé lors de la séance plénière, en ce lundi 7 décembre : « Ce genre de musique est une entrave aux habitants de la région. Il faut se rappeler que Thala était à l’origine de la révolte du 14 janvier, et je me demande si ce genre de musique fait l’objet d’un contrôle ou non ».
Curieuse ambiguïté entre ceux qui veulent défendre l’art et ceux qui le dénigrent. Faut-il rappeler que l’esprit initial du rap est de mettre le doigt sur des sujets qui font polémique!