Wael Naouar, secrétaire général de l’UGET, a déclaré à leconomistemaghrebin.com que l’organisation estudiantine tient à sa revendication, à savoir le droit à la quatrième inscription à l’université.
Notre interlocuteur a indiqué que l’UGET a sept revendications, notamment le droit à la quatrième inscription. D’après la loi, un étudiant qui a échoué trois fois à la même année n’a plus le droit de s’inscrire à aucune autre filière. « Nous revendiquons que l’étudiant bénéficie d’une quatrième inscription, mais dans une nouvelle filière universitaire », explique notre interlocuteur.
De même, il a indiqué que le discours du ministre de l’Enseignement supérieur, Chiheb Bouden, n’a pas répondu aux interrogations des étudiants ni à leurs revendications et est resté vague. « La seule problématique à laquelle il a répondu c’est celle du restaurant universitaire de Sidi Bouzid », nuance-t-il.
Il a espéré dans le même contexte que le ministère réagisse positivement aux revendications du syndicat estudiantin pour éviter toute tension dans les établissements universitaires, surtout que l’UGET a reçu 50 dossiers d’étudiants revendiquant leur droit à la 4ème inscription.
Il est à noter que plusieurs établissements universitaires connaissent des mouvements de protestation, comme la faculté du 9-Avril, la faculté des Lettres de la Manouba et la faculté des Lettres de Sfax.
Lors de son discours devant l’Assemblée des représentants du peuple ( ARP ), Chiheb Bouden a affirmé qu’interdire la quatrième inscription aux étudiants sert à les orienter vers d’autres chemins, à l’instar de la formation professionnelle.
Il est à noter que parmi les députés qui soutiennent la revendication de la quatrième inscription figure Ahmed Seddik du Front Populaire.