Pas moins de 24 heures après que l’ARP a voté et approuvé le budget pour l’année 2016 accordé à l’Instance vérité et dignité ( IVD ), voilà que le vice-président de l’instance Zouhair Makhlouf dénonce, selon ses dires, les abus de l’ IVD. Des licenciements sans cause réelle, ou encore de l’injustice humaine, mais aussi du harcèlement sexuel, c’est ce qu’a confirmé M. Makhlouf, dans une interview accordée à la Radio nationale, en date du 7 décembre.
Disant s’appuyer sur le devoir de réserve, le vice-président soutient que la situation pourrait s’aggraver davantage, « si on ne révèle pas ce qui se passe à l’intérieur de l’ IVD, ainsi la notion du devoir de réserve pourrait donc être brisée », s’est-il exclamé.
Il a fait savoir que depuis son retour effectif, suite à une décision de justice, il a commencé à entamer des procédures internes qui mettent en cause les auteurs de ces dépassements, et que sa volonté première est de mettre fin aux abus. Mais il n’a toutefois pas réussi à endiguer les dépassements, en précisant de son côté que les procédures ont avorté, pour la simple raison que la présidente de l’instance n’a rien fait pour.
Evoquant la question du projet de loi relatif à la réconciliation économique et financière, il a indiqué que la présidente de l’ IVD a menti sur le nombre de dossiers incriminant des hommes d’affaires qui seraient accusés de malversation et d’escroquerie.
Il précise : « En réalité, le nombre de dossiers s’élève à neuf, contrairement à ce que Mme Ben Sedrine a prétendu détenir, en l’occurrence 130 dossiers, ce qui est une fois de plus faux« .