Il s’agit du plus gros marché jamais remporté par le groupe allemand en Algérie. Le contrat, qui s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme gouvernemental de modernisation du rail algérien, sera exécuté par Estel Rail Automation, une coentreprise entre la SNTF et Siemens, grand nom de l’industrie allemande. La mise en service du système de signalisation, de sécurité et de contrôle pour ledit réseau ferroviaire est prévue pour la fin 2019.
Le réseau ferroviaire en question comprend 18 stations et est conçu pour le transport de marchandises et de passagers. Il sera aussi équipé par un système européen de contrôle des trains. La modernisation de cette ligne permettra aux trains d’atteindre des vitesses de 160 km/h et un débit plus élevé grâce à des systèmes de sécurité et de contrôle opérationnels.
En outre, rapporte notre confrère Al Watan, le personnel de la SNTF recevra une formation sur la façon d’exploiter et d’entretenir le nouveau système. Ces dernières années, le géant industriel allemand a déjà fourni des systèmes de signalisation, de sécurité et de contrôle pour de nombreuses lignes de chemins de fer en Algérie, où il est présent depuis 1962.
Lors de l’exercice 2013, la filiale algérienne de Siemens a réalisé un chiffre d’affaires de 171 millions d’euros, enregistrant 663 millions d’euros d’entrées de commandes. Les effectifs de Siemens en Algérie comptent environ 460 salariés. La maison mère basée à Munich, dont les produits vont des trains aux turbines, est présente dans plus de 200 pays et opère principalement dans les domaines de l’électrification, l’automatisation et la numérisation.
Le groupe Siemens, qui comptait environ 348 000 employés dans le monde en 2015, a généré des revenus de 75,6 milliards d’euros et un résultat net de 7,4 milliards. Siemens a annoncé récemment qu’il portait son budget de recherche-développement pour 2016 à près de cinq milliards d’euros et allait ouvrir l’an prochain un nouveau centre de recherche en Chine.