310 nouveaux projets d’investissements publics sont inscrits dans la Loi de Finances 2016 en plus des 550 projets en cours de réalisation, a indiqué, mardi à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa au forum économique du quotidien algérois El Moudjahid.
La LF 2016 table sur un budget d’équipement de 3.176,8 milliards (mds) DA composé des dépenses d’investissement pour 2.403,3 mds DA et d’opérations en capital de 773,4 mds DA.
En plus de ce budget, il est prévu un plafond d’Autorisation de programme de 1.894,2 mds DA, qui couvre le coût des programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de l’année, ainsi que le coût des réévaluations du programme en cours.
La LF 2016 prévoit des dépenses budgétaires totales de l’ordre de 7.984,1 mds DA (4.807,3 mds DA de dépenses de fonctionnement et 3.176,8 mds DA d’équipement), en baisse de 9% par rapport à 2015.
A ce propos, M. Benkhalfa a ajouté que malgré cette baisse «relative », les dépenses budgétaires de l’Etat représentent 35% du PIB.
S’exprimant sur les augmentations des prix de certains produits énergétiques, le premier argentier du pays a réaffirmé que cet ajustement « raisonnable » visait à rapprocher les tarifs appliqués de ces produits à leurs coûts de revient ainsi qu’à lutter contre la « surconsommation » et la contrebande.
La LF 2016 prévoit le relèvement du taux de la TVA pour passer de 7 à 17% sur la vente de gasoil, sur la consommation du gaz naturel dépassant 2.500 thermie/trimestre et sur la consommation d’électricité dépassant les 250 kilowatt-heure/trimestre.
Quant à une éventuelle augmentation des prix d’autres produits à la suite du relèvement de ces tarifs, le ministre a écarté toute augmentation engendrée par cette hausse: « Il n’y aura pas d’augmentation des prix ».
S’il y aura augmentation, ce sera le résultat de la spéculation et non de la hausse des tarifs, a-t-il avancé, en appelant les commerçants à partager cette hausse avec l’Etat au lieu de la faire subir au seul citoyen.