Le Parlement grec a adopté hier, mardi, une résolution appelant le gouvernement grec à reconnaître l’Etat palestinien lors d’une séance spéciale, en présence du Président palestinien, Mahmoud Abbas, en visite officielle à Athènes.
Tous les partis parlementaires, note l’AFP, ont voté à l’Assemblée en faveur de ce texte appelant le gouvernement grec «à promouvoir les procédures adéquates pour la reconnaissance d’un Etat palestinien et tout effort diplomatique pour la reprise des discussions pour la paix» dans la région, a indiqué le président du Parlement, Nikos Voutsis. Ce vote intervient une semaine après une résolution dans ce sens adoptée à l’unanimité par la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, avait annoncé lundi, à l’issue de ses entretiens avec Mahmoud Abbas, l’officialisation du nom Palestine sur les documents grecs en remplacement du terme «Autorité palestinienne», utilisé jusqu’ici. La visite de Mahmoud Abbas en Grèce est le signe «du renforcement» des relations traditionnellement historiques entre les deux pays, a dit Alexis Tsipras.
La Grèce s’est rapprochée d’Israël ces dernières années, notamment en matière énergétique, tout en conservant ses traditionnelles bonnes relations avec les Palestiniens.
Concernant la reconnaissance proprement dite de l’Etat palestinien par la Grèce, Alexis Tsipras a espéré qu’une «solution viable» serait trouvée après «des discussions substantielles». La Grèce «jugera du bon moment» pour cette reconnaissance, en tenant compte à la fois des «relations fraternelles avec le peuple arabe et des relations de coopération avec Israël», a-t-il noté.