Les prix du pétrole se sont effet stabilisés, lors de la dernière séance de cotation – en affichant 37,92 dollars en fin de séance, avant la fermeture pour les fêtes de Noël- lors d’échanges européens, au lendemain d’un net rebond alimenté par la baisse inattendue des réserves américaines de brut.
Parmi les facteurs de soutien des prix, souligne notre confrère algérois Al Watan, le rebond enregistré sur les marchés émergents, ce qui relance les espoirs sur la demande, ainsi que l’affaiblissement du dollar, ce qui rend les échanges pétroliers plus attrayants car ils sont libellés en monnaie américaine.
Cependant, même si l’on entend dire que les cours pourraient encore se rééquilibrer à la hausse à court terme, on constate aussi que le scepticisme règne quant à la capacité du marché à se maintenir à de plus hauts niveaux, étant donné l’excès d’offre dans le monde.
Il est à noter que les préoccupations sur la surabondance ont déprimé le marché pétrolier toute l’année, avant que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ( OPEP ) ne l’enfonce encore plus début décembre, en renonçant à réduire ses quotas et à se fixer des objectifs chiffrés.
Observant les fluctuations des prix du brut sur le marché mondial, les analystes tablent sur une année 2016 assez morose pour les pays exportateurs qui devront compter avec un prix du baril en baisse.