L’armée algérienne a déclaré avoir tué 109 islamistes armés et en avoir arrêté 36 autres en 2015, selon un bilan du ministère de la Défense publié hier, lundi. En 2015, « 109 terroristes ont été éliminés et 36 autres ont été arrêtés, outre la saisie d’importantes quantités d’armes et de munitions », apprend-on dans le bilan de l’armée, le terme « terroriste » étant employé par les autorités algériennes pour désigner des membres de groupes islamistes armés.
Parmi les armes saisies « figurent 105 unités de type Kalachnikov, 21 pistolets automatiques, 237 fusils, huit lance-roquettes, cinq lance-roquettes de fabrication traditionnelle, ainsi qu’une quantité considérable de toutes sortes de munitions dont 182 bombes artisanales, 132 mines et cinq roquettes », selon un communiqué du ministère.
Toutefois, souligne Jeune Afrique, aucune indication n’est donnée sur les pertes militaires liées à la lutte contre le terrorisme. On sait néanmoins qu’une dizaine de soldats ont été tués mi-juillet dans une embuscade tendue par un groupe djihadiste à 150 km au sud-ouest d’Alger. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière contre les forces de sécurité algériennes en 2015.
Malgré l’adoption, il y a dix ans, d’une charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la guerre civile qui a fait 200 000 morts dans les années 1990, des groupes islamistes armés restent actifs en Algérie.