« La reprise de la ville de Ramadi par les forces irakiennes représente une étape majeure pour la restauration de l’autorité de l’Etat en Irak », a estimé François Hollande dans un communiqué de l’Elysée, relayé par l’AFP.
Le président Hollande a félicité le Premier ministre irakien Haider al-Abadi lors d’un entretien téléphonique pour la libération de la ville de Ramadi par les forces irakiennes, a écrit la présidence française. Selon le communiqué, la reprise de cette ville « constitue la plus importante victoire depuis le commencement de la lutte contre l’organisation terroriste Daech. Nous irons libérer Mossoul, qui sera le coup fatal infligé à Daech ».
« C’est une étape majeure du rétablissement en Irak de l’autorité de l’Etat au service de tous ses citoyens », a estimé l’Elysée. Toujours selon la présidence française, François Hollande a assuré Haider al-Abadi du plein soutien de la France dans le combat, notamment au sein de la Coalition internationale, contre Daech. La France, qui est engagée depuis septembre 2014 au sein de cette coalition, a intensifié ses attaques contre des positions de l’Etat islamique depuis les attentats qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre et ont été revendiqués par le groupe djihadiste.
Pour sa part, le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi s’est engagé lundi à libérer son pays de Daech. « Si 2015 était une année de libération, 2016 sera celle des grandes victoires qui mettront fin à la présence de Daech en Irak », a-t-il déclaré dans un discours télévisé. « Nous irons libérer Mossoul, qui sera le coup fatal infligé à Daech », a-t-il ajouté, en allusion à la deuxième ville irakienne, aux mains des djihadistes depuis juin 2014. Mais le Premier ministre n’a pas dit explicitement si Mossoul, située dans le nord du pays, serait le prochain objectif des forces irakiennes après Ramadi, ou si celles-ci comptaient auparavant reprendre d’autres localités ou secteurs.