Selon le dernier rapport World Oil Outlook (Woo) de l’OPEP, qui s’est penché sur l’évolution de la production de gaz des douze pays de l’organisation dont l’Algérie, « d’ici 2020, l’Algérie pourrait augmenter ses capacités de raffinage à l’échelle nationale de 50% et gardera ainsi sa position de plus important producteur de gaz dans la région Mena et Afrique, notamment, du gaz Naphta et Propane ».
Cette augmentation, souligne l’Eco news algérie, sera soutenue surtout par le projet en cours du gazoduc trans-saharien qui reliera l’Algérie au Nigeria, prochainement. Un secteur qui peut s’arroger, grâce à ses potentialités, une plus grande part des marchés magrébin, africain et européen, particulièrement en cette situation de crise économique.
Avec une capacité de production de 1,4 million de barils équivalent pétrole (bep) par jour, l’Algérie est classée en tant que quatrième grand producteur au sein de l’organisation OPEP, après l’Iran (3,7 Mbep/j), le Qatar (3 Mbep/j) et l’Arabie Saoudite (1,8 Mbep/j) et figure selon ce rapport parmi les dix grands producteurs de gaz dans le monde, et ce, grâce aux différents projets d’investissement lancés par le gouvernement algérien pour le développement de la recherche et l’exploitation du gaz.
L’Algérie n’a pas, par ailleurs, renoncé à l’exploitation de ses ressources de gaz de schiste, et ce, en dépit de la polémique entourant ce sujet et la colère des habitants du sud du pays. Selon cette expertise de l’OPEP, l’Algérie se classe également parmi les dix premiers pays qui ont d’importantes réserves de gaz de schiste. Elle estime les réserves de l’Algérie en ce gaz non conventionnel à 10 %, avec un potentiel de ressource importante de gaz conventionnel.
En dépit de la crise pétrolière qui secoue tous les secteurs économiques, notamment énergétique, l’Algérie prévoit la hausse de sa production en gaz d’ici 2016. Ceci pourrait constituer une alternative au pétrole qui est en chute durable depuis plusieurs années, mais surtout un atout pour l’économie nationale en voie de diversification.