Suite à un récent contrôle de la Direction Générale des Impôts ( DGI ), la Mauritano-tunisienne des Télécommunications ( Mattel, association entre Tunisie Telecom et des privés mauritaniens ) subit un redressement fiscal à hauteur de 3,6 milliards d’ouguiyas, soit plus de huit millions de dollars US.
La Chinguitel, filiale de la compagnie soudanaise « SUDATEL », doit s’acquitter de 3,1 milliards d’ouguiyas, environ huit millions de dollars US. Quant à Mauritel mobile, filiale de Maroc Telecom, elle est sommée de payer 2,6 milliards d’ouguiyas, soit près de six millions de dollars US.
La Mattel et la Mauritel mobile, rappelle-t-on, ont renouvelé leur licence d’exploitation en 2015 après 15 ans d’activités.
Les trois opérateurs de téléphonie mobile opérant sur le marché mauritanien sont dans le collimateur de l’autorité de régulation pour « mauvaise qualité du service ».
Rappelons que, suite à une mission de contrôle effectuée du 02 septembre au 05 octobre, le gendarme des télécommunications de la Mauritanie a déjà constaté « des manquements dans la distribution du service par rapport aux engagements contenus dans le cahier des charges ».
« Les niveaux des taux de perte d’appels et les coupures des appels, qui reflètent la qualité du service, sont supérieurs aux seuils maxima autorisés, qui sont respectivement de 5% et 3%, conformément aux dispositions prévues par le cahier des charges des opérateurs ».
Les sociétés de téléphonie mobile de la Mauritanie sont sommées de se conformer aux exigences du cahier des charges du marché mauritanien dans un délai d’un mois. Faute de quoi, elles s’exposent à des sanctions pécuniaires.