Les festivités du nouvel an se déroulent un peu partout dans le monde. Que ce soit en Tunisie, ou ailleurs, en France ou en Belgique, les célébrations sont sous haute tension.
“La Tunisie, n’est pas en reste”, c’est ce qu’a annoncé le porte-parole du ministère de l’Intérieur Walid Louguini, dans une interview accordée sur les ondes de la radio Express fm, ce jeudi 31 décembre, alors que quelques heures nous sépare de minuit, et du 1er janvier 2016.
Il déclare: « Le ministère a pris une série de mesures de sécurité sur l’ensemble du territoire tunisien. Il a ajouté que les déploiements sécuritaires ont été renforcés dans les villes qui vont avoir le plus d’affluence. Ces mesures ont été prises en étroite collaboration avec le ministère de la Défense, et les unités de la Garde Nationale ».
« Plusieurs arrestations ont été faites durant cette période de fête et un grand nombre d’individus ont été interpellés alors qu’ils planifiait des attentats terroristes avec pour cible les institutions de l’Etat, mais aussi des personnalités politiques », a-t-il indiqué.
Il a également demandé aux citoyens de soutenir les forces de sécurité, en faisant preuve de coopération et en dénonçant à vue d’œil tout agissement suspect.
Au Mont Chaambi, particulièrement touché par les attentats terroristes, un grand nombre de représentants de la société civile ont pris la route depuis Tunis, le mercredi 30 décembre, pour aller au Mont Chaambi du gouvernorat de Kasserine, dans le but de soutenir les unités sécuritaires qui assurent la protection de la région et de ses habitants, avec pour slogan “ Non au terrorisme, oui aux festivités”, et pour célébrer le Nouvel an.
Il est à rappeler que depuis le mois de décembre 2012, une série d’attaques a visé les soldats, faisant de nombreuses victimes dans les rangs des soldats et encore plus de blessés dans la zone militaire fermée de Chaambi, près de la frontière avec l’Algérie.
Cinq ans après la révolution, la Tunisie fait face à plusieurs défis, politiques, économiques, sociaux. Mais la question des défis sur le plan sécuritaire reste un enjeu majeur pour assurer la transition démocratique, économique et sociale.