A l’issue des attaques terroristes qui ont touché la salle des concerts du Bataclan à Paris, le 13 novembre 2015, faisant 130 morts et près de 300 blessés, les conséquences continuent de se faire sentir dans le secteur touristique.
Ainsi, afin de maintenir la traditionnelle célébration du Nouvel An sur les Champs-Elysées, la sécurité a été renforcée dans la capitale et sa petite couronne, avec près de 11 000 policiers, 2 300 pompiers, 2 000 militaires et une soixantaine d’agents de la ville de Paris, ainsi qu’une centaine d’agents de la RATP et de la SNCF, placés en état d’alerte maximal.
Et pourtant, le taux de fréquentation des touristes étrangers dans les hôtels parisiens pendant les fêtes de fin d’année a enregistré une baisse allant de 30 à 40% cette année, en comparaison avec les années précédentes affichant habituellement le plein, selon les chiffres livrés par l’Union française des métiers et des industries de l’hôtellerie ( UMIH ).
Cette chute du taux d’affluence est, selon la même source, essentiellement due à la baisse du nombre de touristes étrangers, mais les Français ont également été moins nombreux à séjourner à Paris pendant les fêtes; et ce, en raison de la crainte provoquée par les attentats du 13 novembre et l’annonce de l’état d’urgence par la suite.
La diminution du nombre de touristes a eu, aussi, un impact négatif sur tous les types d’hébergement, y compris les locations meublées qui ont connu une désaffection des réservations parisiennes.
Alors que l’hôtellerie parisienne n’a pas récupéré une activité normale après les attentats de novembre, la reprise devrait, selon l’UMIH, être plus rapide pour relancer le tourisme parisien.
A noter que Paris ne fait pas l’exception cette année, certaines manifestations de festivité de la Saint-Sylvestre ont été annulées dans de nombreux pays d’Europe, avec une forte mobilisation des forces de l’ordre.