Afin de décrire les principales évolutions connues par la communication financière et de montrer l’importance de l’information dans la valorisation de l’image de l’entreprise, la Bourse de Tunis a organisé, récemment, la première rencontre sur l’information financière des sociétés cotées.
Dans ce cadre, les acteurs du marché financier tunisien, tels que les représentants du Conseil du marché financier ( CMF ), de Tunisie Clearing, des sociétés cotées et les intermédiaires en Bourse, ont mis l’accent sur l’analyse du fondement, du champ, des pratiques et des objectifs de la communication financière.
Cette dernière est « un outil stratégique et incontournable pour établir des liens de confiance avec les parties prenantes accompagnant l’entreprise dans sa croissance, et pour fidéliser les investisseurs valorisant son titre et diversifiant l’actionnariat, ainsi que pour tirer pleinement profit du statut de société cotée. D’où une information financière périodique, sous forme de données annuelles, semestrielles et trimestrielles, demeure nécessaire afin d’avoir un marché financier efficient et un investisseur protégé », a affirmé Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis.
Pour se faire, les sociétés cotées en bourse sont, selon Saleh Sayel, président du CMF, appelées à publier à temps leurs communications financières et à en améliorer la qualité, et ce, à travers la création des conditions idoines visant une certaine transparence de cette information financière dans le marché.
Dans le même sillage, Adel Grar, président de l’Association des intermédiaires en Bourse ( AIB ), a estimé que l’information financière joue un rôle important dans l’évolution du cours du titre de la société cotée.
Vu l’importance de cet outil stratégique, il a été recommandé de publier un standard de communication pour rapprocher les sociétés cotées et de créer un outil d’interaction entre les analyses financières et les sociétés cotées via l’AIB. Il a été, d’autre part, préconisé d’appliquer des réglementations strictes pour les sociétés qui ne désirent pas communiquer leur information financière à temps et de réviser le délai exigé pour la publication de cette information.