Comment inciter le citoyen à voter lors des prochaines élections municipales ? Tel est l’un des sujets abordés lors de la rencontre qui a eu lieu, aujourd’hui, entre les membres de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et les représentants des médias.
Comment réussir les élections municipales ? La réponse à cette question selon le président de l’ISIE, Chafik Sarsar, réside dans la confiance : « Il faut capitaliser la confiance acquise au niveau du paysage politique pour qu’il soit plus attrayant. Mieux encore ce paysage politique doit être un facteur déterminant, lors des prochaines élections ».
Il ajoute : « Quand on parle de l’administration des élections, on parle de transparence et de visibilité claire. A titre d’exemple, prenons le cas du découpage électoral, il va y avoir 326 municipalités, d’après le projet annoncé par le ministère de l’Intérieur ». Et de poursuivre : « Il faut avoir un registre électoral bien à point et une logistique prête ».
Interrogé sur le nombre d’électeurs, il a répondu : « Nous avons un nombre de 5 millions 308 000 inscrits. Cependant, selon les dernières données de l’Institut national des statistiques (INS), nous avons un corps électoral qui s’élève à 7 millions d’électeurs, ce qui fait qu’il reste 2 millions de citoyens à inscrire. A l’étranger nous avons un grand problème à propos de la cartographie des Tunisiens à l’étranger qui n’est pas précise ».
Et d’ajouter : « Pour cela, il faut revoir quels sont les pays où on trouve le plus grand nombre de Tunisiens. A partir de cette représentativité, nous pourrons ainsi déterminer les concentrations importantes pour les bureaux de vote à l’étranger « .
Sur un autre sujet, concernant le siège de l’ISIE, il a indiqué qu’à ce jour l’ISIE ne dispose pas de local, en poursuivant : « Nous sommes encore locataires. Or, nous nous trouvons face à une situation précaire dans laquelle nous occupons depuis 2011 quelques sièges qui appartenaient au RCD dissous, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous demandons à ce que notre situation soit régularisée. Nous essayons de régler cette situation foncière ».
Le ministère des Domaines de l’État est tout disposé à nous procurer un site pour installer nos locaux finalement. Il a conclu : « Certes, il y a encore quelques difficultés, mais d’ici quelque temps, je pense que la situation sera débloquée ».