Le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, est revenu sur le dossier des négociations sociales, lors de son allocution prononcée, hier 14 janvier, à l’occasion du cinquième anniversaire de la révolution.
Il a regretté la situation du climat social et des relations professionnelles entre les employés et les employeurs qui se sont détériorées, tout en espérant que quelques hommes d’affaires comprennent la situation des employés.
Revenant sur le dossier des négociations sociales, Houcine Abassi a pointé du doigt la prise de position de l’UTICA, qui, d’après ses dires, n’a pas assumé ses responsabilités, y compris pour les négociations sociales de 2016 et 2017. « Nous comptons sur les prises de position d’hommes d’affaires raisonnables, afin qu’ils comprennent les répercussions, notamment la tension sociale, que le pays ne peut supporter ».
Sur le volet politique, Houcine Abassi a indiqué que l’UGTT ne se contentera pas de jouer le rôle de spectateur face aux mutations politiques dans le pays.
Il convient de rappeler que la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Wided Bouchamaoui, avait déclaré récemment, lors d’une conférence organisée par l’Institut tunisien des études stratégiques ( ITES ), que les négociations sociales ne lui posent aucun problème et qu’elle est prête à signer l’accord d’augmentation relatif à 6% d’augmentations salariales.
Notons aussi que l’UGTT, dans un communiqué rendu public récemment, a pointé du doigt le dernier remaniement ministériel tout en indiquant que la centrale syndicale n’a pas été invitée à participer aux concertation à ce sujet.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, avait déclaré, lors de sa présence sur le plateau d’Al Hiwar Ettounsi que la centrale syndicale a le droit de donner son avis sur les sujets qui touchent de près ou de loin à la vie des Tunisiens, bien qu’elle n’ait aucune ambition politique et que son rôle principal soit la défense des intérêts des ouvriers.