Les marchés, dit-on, ne se trompent jamais. Si tel est le cas, jugeons-en. Les valeurs bancaires tiennent le haut du pavé. Les valeurs dominantes sont les valeurs d’argent.
A l’inverse et aux antipodes, les banques font mieux que tous. Elles affichent des résultats et des progressions à près de deux chiffres, quand les entreprises les plus dynamiques sortent à peine la tête de l’eau et que l’économie nationale se noie. On ne sait par quel miracle ni par quelle magie, elles arborent de telles couleurs dans un environnement sinistré. Spectacle insolent, au regard des bilans exsangues des entreprises dont on pensait qu’elles faisaient cause commune avec les banques. Celles-ci dominent. Mention spéciale pour la BT qui caracole en tête des capitalisations boursières, talonnée de près par la BIAT: deux banques privées. A cette nuance près que « small is beautiful ». Si la BT se fait tant désirer, c’est qu’en plus du charme, elle a du talent. De quoi séduire gros et petits porteurs. En 2014, la capitalisation boursière de tout le secteur financier a atteint 8 312 970 MD.