Deux accords de crédit conclus entre la Tunisie et la Banque africaine de développement ( BAD ) ont été adoptés, hier, par la commission des finances, de la planification et du développement relevant de l’Assemblée des représentants du peuple ( ARP ).
D’une valeur de 190,120 millions d’euros, soit l’équivalent d’environ 418 millions de dinars (MDT), ces crédits seront alloués au financement du projet de développement de l’infrastructure routière.
Ce projet sera financé moyennant un crédit de 317 MDT provenant des ressources de la BAD et un crédit de 101 MDT octroyé par le fonds africain « Growing Together » géré par ladite banque. Sachant que le coût global de ce projet est estimé à 842 MDT hors taxes.
Il vise à développer les routes classées et améliorer la fluidité de la circulation dans les régions ciblées, afin de dynamiser l’activité économique. Il vise également à aménager 719 km de routes classées dans 21 gouvernorats, construire 23 ponts dans 20 gouvernorats, ainsi qu’à réaliser une déviation dans la ville de Thala (Kasserine) sur une longueur de 7,3 km.
En outre, le projet prévoit la maintenance périodique de 2500 km de routes classées dans tous les gouvernorats, et ce, en assurant le contrôle des travaux y afférents, via l’audit de la sécurité routière, le dédommagement et l’expropriation.
Toujours au niveau du développement de l’infrastructure routière, l’Etat envisage de consacrer un budget de 7665 MDT aux projets routiers, selon le Plan de développement 2016/2020.
Ce budget sera réparti entre 1350 MDT destinés à la construction d’autoroutes, 1400 MDT pour l’aménagement des routes, 800 MDT pour la réalisation des projets d’infrastructure routière sur le Grand Tunis, 750 MDT pour les travaux d’entretien cycliques, 450MDT pour la construction de pistes rurales et 750 MDT pour l’entretien des réseaux de routes numérotées.
Le même plan prévoit l’accélération de la réalisation des projets bloqués, la finalisation des projets d’autoroutes en cours de construction, ainsi que la construction d’autoroutes reliant les régions de l’Est, du Centre-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’agit également de lutter contre les constructions illégales, réhabiliter les quartiers anarchiques et de réaliser le programme d’habitat social.