Pour faire face à cette situation, le pays a besoin d’une gouvernance locale d’actualité axée sur la croissance économique des régions défavorisées.
Il est de plus en plus admis que la bonne gouvernance, qui doit se manifester à travers la qualité des institutions, est plus que jamais nécessaire pour réinstaurer un climat de confiance et accélérer le développement.
En ces temps difficiles, nous avons besoin d’une gouvernance permettant l’exercice du pouvoir politique ainsi que le contrôle et l’administration des ressources de la société aux fins de développement économique et social.
Une attention particulière doit être portée aux droits de l’Homme et les libertés fondamentales, sur la reconnaissance des principes démocratiques, et sur la consolidation de la primauté du droit, de la loi et du gouvernement.
La bonne gouvernance dont nous avons besoin rapidement doit expressément consacrer les principes et fondamentaux suivants :
- la suprématie du pays qui doit passer avant les partis ;
- la légitimité politique et l’imputabilité ;
- une liberté d’association et de participation constructive ;
- l’existence d’un système judiciaire fiable ;
- les institutions politiques et juridiques devraient s’intéresser davantage à la promotion de l’Etat de droit et de la démocratie, au respect des règles et principes, l’accès des populations à la justice, la justice sociale, l’équité et la sécurité ;
- la responsabilisation des bureaucraties, … une mise à niveau de l’administration et de l’arsenal des textes de loi, doit être rapidement engagée. D’ici l’achèvement de ce projet de mise à niveau, des mesures dérogatoires dûment confirmées et justifiées (rentabilité économique, création d’emplois, …) doivent être engagées ;
- une liberté d’information et d’expression constructive ;
- une gestion efficace et efficiente du secteur public et une coopération avec le secteur privé et les organisations de la société ;
- les institutions sociales et communautaires devraient favoriser davantage l’amélioration de la qualité de la santé et de l’éducation des
- populations ainsi que leur consultation et leur participation au processus de développement ;
- les désignations aux postes de responsabilité et les nominations doivent répondre aux seuls critères suivants : la compétence, l’incorruptibilité et le patriotisme.