Le Programme d’appui institutionnel en matière de maîtrise des risques sanitaires et environnementaux a été lancé officiellement par Laura Baeza, Ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie et Saïd Aïdi, ministre de la Santé.
Financé par l’UE par un don d’un million d’euros, soit l’équivalent d’environ 2,2 millions de dinars, ce programme permettra au secteur de la santé de se doter d’une stratégie nationale basée sur les éléments scientifiquement prouvés et un benchmark des meilleures pratiques en matière de maîtrise des risques sanitaires et de protection des consommateurs.
Il permettra, également, de mobiliser toutes les parties prenantes institutionnelles, scientifiques et de la société civile, et ce, afin de redéfinir le contour du nouveau cadre réglementaire et la mission au cœur de l’Agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits ( ANCSEP ).
Ainsi, le Programme d’appui institutionnel favorisera une approche innovante, en mettant en avant la bonne gouvernance et l’approche participative comme outils de partage de l’information, de la participation de toutes les parties prenantes du secteur.
Dans le même sillage, il contribuera à la préservation de la santé des Tunisiens et à la facilitation des échanges commerciaux, à travers le renforcement du système national de sécurité sanitaire et son harmonisation avec la législation européenne.
Pour ce faire, ce programme a pris en considération la revue des textes législatifs tunisiens, dans le but de déterminer les analyses d’écarts éventuels avec l’acquis communautaire en matière de normes de contrôle sanitaire, environnementales et la nécessité de renforcer les compétences des professionnels chargés du contrôle de ces normes et de leur application sous le mandat de l’ANCSEP.
S’inscrivant dans le cadre du Programme d’appui à la compétitivité des services (PACS), notamment, le volet «accréditation santé», ce projet a été mis en œuvre en partenariat avec le ministère de la Santé français et l’Institut national de santé publique et d’environnement néerlandais, mobilisant une quinzaine d’experts, soit 350 Hommes/Jours déployés sur 24 mois.