Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale du Transport, Fathi Ouerfelli, a affirmé que l’UGTT n’est pas concernée de près ou de loin par la grève décrétée par l’Union des travailleurs de Tunisie ( UTT ) sur les lignes de la Transtu.
Fathi Ouerfelli a indiqué dans le même contexte que le nombre des affiliés à l’UTT ne leur permet pas de lancer une grève qui pourrait entraver le transport et les intérêts des citoyens sur le Grand Tunis. « Je tiens à rassurer tous les utilisateurs du transport public qu’ils pourront se déplacer sans problème demain », indique-t-il sur un ton rassurant.
Cette déclaration a été précédée par un communiqué de l’Union générale tunisienne du travail ( UGTT ) indiquant qu’elle n’avait rien à voir avec ladite grève.
Il est à rappeler que l’Union des travailleurs de Tunisie ( UTT ) a décrété une série de grèves sur le Grand Tunis, le 8 février. La première du 12 au 14 février à la Société nationale de transport interurbain ( SNTRI ). Quant à la deuxième, elle concerne la Société des Transports de Tunis ( Transtu ) et est prévue pour le 16 février.
Il est à noter que la grève n’a rien à voir avec les augmentations salariales. En effet, les revendications concernent le renforcement du parc de bus, la réparation des bus en panne et le recrutement de nouveaux agents.
Rappelons que lors d’une conférence de presse tenue récemment, le secrétaire général de l’UTT, Rached Sahbani, a condamné fermement « l’absence de toute pluralité syndicale, ce qui représente une violation de la Constitution tunisienne ».
Même si le communiqué de l’UGTT et les déclarations du secrétaire général adjoint de la Fédération générale du Transport Fathi Ouerfelli se veulent rassurantes, le 16 février nous donnera une indication précise pour mesurer le poids que représente l’UTT.