La PDG du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Aziza Htira, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui 17 février, le soutien du CEPEX aux efforts de l’Etat en matière d’emploi et ce à travers le Fonds de promotion des exportations (Foprodex).
D’après Aziza Htira et dans le cadre de la promotion de l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur, un mécanisme a été mis en place pour encourager les 6600 sociétés exportatrices à recruter de jeunes cadres titulaires de diplômes de l’enseignement supérieur pendant trois ou cinq ans dans les régions défavorisées.
D’après Aziza Htira, le CEPEX s’engage à financer le salaire du jeune diplômé, après son recrutement par la société en question, avec un plafond de 700 dinars/mois. Ainsi les jeunes désireux de bénéficier de ce mécanisme doivent s’adresser aux sociétés exportatrices pour leur recrutement et solliciter leur appui, dans une première étape. Dans une deuxième étape, le dossier sera déposé au CEPEX pour être étudié.
« Généralement une société exportatrice est une société ayant un bon produit à présenter à l’international. Ainsi nous aidons la société exportatrice et les jeunes cadres qui veulent être embauchés dans différentes spécialités », affirme-t-elle.
D’après le PDG du Cepex, le programme ne date pas d’hier et avait une autre appellation. D’ailleurs dans ce cadre, elle a pointé du doigt un déficit de communication qui a empêché le programme d’être mieux connu auprès des intéressés. Le programme a été prolongé de deux à cinq ans et la contribution au salaire aussi.
Ainsi, « nous pouvons garantir aux jeunes une bonne formation au sein des entreprises. Ils pourront être intégrés dans les entreprises ou s’installer à leur propre compte plus tard ».
En ce qui concerne les conditions d’admission au programme, il suffit d’être titulaire d’un diplôme universitaire et qu’une société exportatrice s’engage à le recruter.