Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 25 février, un projet de 70 millions de dollars pour lutter contre le fort niveau de chômage des jeunes Tunisiens diplômés de l’université, indique le site de la Banque mondiale.
Le projet en question vient en appui aux réformes engagées pour optimiser l’administration des universités et la qualité de l’enseignement, mais aussi pour s’assurer que les étudiants acquièrent les compétences recherchées par le marché du travail, d’après la même source.
Ce projet dispose de deux volets. Le premier volet est un « programme compétitif d’octroi de subventions, qui incitera les établissements tertiaires à rehausser la qualité de leur enseignement, à adopter les bonnes pratiques internationales, à concevoir des programmes avec les employeurs potentiels et à favoriser la transition vers le monde du travail, par le biais de stages et de services d’orientation professionnelle ».
L’autre volet du programme vise « la modernisation de l’administration de l’enseignement supérieur, fondée sur le principe d’établissements autonomes et guidés par le souci du résultat ».
Cependant, la Banque mondiale a attribué une note positive concernant l’évolution du nombre des personnes ayant eu accès à l’éducation. « Le bilan de la Tunisie en matière de promotion de l’accès à l’éducation est impressionnant : les inscriptions à l’université ont bondi de 8 à 35 % entre 1990 et 2011 » précise-t-elle. Mais, ce taux n’a pas amélioré les résultats sur le marché du travail.