Dans le cadre de la préparation des grandes orientations du plan de développement 2016/2020, le ministère de l’Education nationale a élaboré un plan stratégique pour le développement du système de l’éducation nationale.
La note en question comprend 244 pages reparties en quatre parties :
- La première partie est consacrée aux grands choix, aux stratégies et aux orientations pour le développement du secteur de l’éducation pour la période 2016/2020.
- La deuxième partie est un diagnostic quantitatif et qualitatif de l’éducation nationale.
- La troisième partie est consacrée aux grands principes devant régir le système éducatif, aux objectifs à atteindre et aux programmes à élaborer pour mettre en œuvre ces programmes.
- La quatrième partie est dédiée au plan stratégique proprement.
Abordant les grands choix, les stratégies et les orientations du système éducatif, le plan fait un état des lieux du secteur, avec une présentation chiffrée des réalisations pour la période 2010/2014 des classes préparatoires (mises en œuvre en 2001/2002), aux lycées et collèges pilotes, en passant par les écoles primaires et les lycées et collèges. Les moyens humains et matériels sont analysés pour relever les points forts et les points faibles du système.
Le plan relève que le nombre des écoles préparatoires est passé de 362 pour l’année scolaire 2001/2002 à 2082 pour l’année 2014/2015.
Les taux de scolarisation relève le plan enregistrent de grands écarts puisqu’ils passent de 44,2% dans le gouvernorat de Kasserine à 96,8% dans la région de Tunis 2. Le taux de scolarisation a atteint quant à lui 99,5 % pour l’année scolaire 2013/2014.
L’enseignement primaire, à savoir l’école de base, absorbe le tiers du budget du ministère pour l’année 2013/2014 dont seulement 5,6% sont consacrés au développement, alors que le reste (94,4%) est consacré à la gestion.
Le coût par élève est passé quant à lui à 1720 dinars en 2013, contre 550 dinars en 2002.
Le cycle secondaire (lycées et collèges) absorbe 61% du budget du ministère en 2013, répartis entre 94,3% pour le budget de fonctionnement et 5,7%% pour le développement. Le coût d’un élève pour ce cycle est passé de 670 dinars en 2002 à 2126 dinars en 2013.
Concernant l’examen du baccalauréat, le taux de réussite a atteint 57,5% lors de l’année scolaire 2011/2012 avec des écarts important entre les gouvernorats, puisque ce taux de réussite atteint 13,7% dans la région de Jendouba et 43,1% dans le gouvernorat de Sfax 2, alors que la moyenne nationale est de 57,5%.
Par section, le taux de réussite est plus important pour les sections scientifiques (+ de 90% sciences expérimentales et mathématiques) que pour les sections littéraires (entre 46% et 60%).