La présidence du gouvernement a condamné fermement, dans un communiqué en date du 26 février, les agissements des membres du syndicat national des forces de sécurité intérieure, qui se sont introduits de force, dans la journée du jeudi 25 février au siège du gouvernement à la Kasbah.
Elle a également dénoncé les propos blasphématoires, mais aussi les slogans scandés qui n’ont rien à voir avec l’action syndicale, ni avec les revendications professionnelles, ajoutant que de tels propos ne sauraient être tolérés et que des poursuites judiciaires seront engagés à l’encontre des agents de l’ordre responsables de ces actes.
Toujours selon le communiqué, le gouvernement réitère son engagement pour que la situation financière des agents de l’ordre soit améliorée et qu’une meilleure couverture sociale soit garantie aussi bien à eux qu’à leurs familles.
De son côté, le syndicat national des forces de sécurité intérieure a fortement réagi suite au communiqué de la présidence du gouvernement l’ayant accusé de mutinerie et qu’il est disposé à comparaître devant la justice, si nécessaire.