La réunion de la 33e session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, tenue à Tunis le 2 mars, a provoqué un tollé auprès de l’opinion publique suite à sa décision de classer le Hezbollah en tant qu’organisation terroriste.
La réponse du ministère des Affaires étrangères ne s’est pas fait attendre : un communiqué a été rendu public en date d’aujourd’hui sur sa page officielle Fb, affirmant que les décisions émises par les institutions de la Ligue Arabe ne sont pas à caractère contraignant.
Par ailleurs, le communiqué ajoute entre autres que la Tunisie ne veut en aucun cas s’immiscer dans les affaires d’un autre pays. Mais ce qui a été adopté par le Conseil à la fin de ses travaux, n’est qu’une position collective, et qui n’inclut pas celle de la Tunisie.
La participation de la Tunisie dans cette approche collective ne doit en aucun cas occulter le rôle important qu’a joué le mouvement Hezbollah dans la libération d’une partie des territoires palestiniens.
Pour rappel, l’Ordre national des avocats, le Courant démocrate, le mouvement du Peuple, ont exprimé leur refus de la position de la Tunisie, une position qui ne reflète en aucun cas celle des Tunisiens, mais qui servirait seulement la politique de l’ensemble des monarchies du Golfe.