50% des cadres des jardins d’enfants ne sont pas formés a annoncé Nabila Miladi la présidente du groupement professionnel des jardins d’enfants affilié à CONECT, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, 11 mars à Tunis.
Le chiffre en question vient mettre en exergue une nouvelle vérité : l’absence et le manque de formation des cadres de ces espaces dédiés à l’enfance.
L’enjeu est de taille surtout qu’il s’agit de former et prendre soin des enfants. D’ailleurs, le secteur des crèches et des jardins d’enfant est handicapé à cause de plusieurs problèmes, tel que le non respect du cahier des charges surtout en ce qui concerne les normes de l’espace et les règles de l’hygiène. A ces deux problèmes vient donc s’ajouter celui de l’absence ou le manque de formation du personnel.
Samira Merai, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance avait annoncé en janvier 2015, qu’il y aura une mobilisation contre les jardins d’enfant anarchiques afin de réglementer ce secteur et réhabiliter les différents espaces dédiés à l’enfance.
Notons que plusieurs infractions ont été détectées dans différents jardins d’enfant et crèches allant du non respect du cahier des charges jusqu’au viol d’enfant. Une stratégie sera mise en place pour revoir le cahier des charges réglementant le secteur.
Il est à noter qu’uniquement 37% des enfants bénéficient de la période préscolaire et que ce taux connait une régression, dans les régions de l’intérieur, d’après le directeur chargé de l’animation socio-éducative et des loisirs au ministère, Lotfi Belazi, présent à la même conférence de presse