On prétend que les banques n’ont pas de cœur. Erreur ce n’est en tout cas pas l’avis de Roman Escolano qui assure que la BEI a un cœur qui bat pour la Tunisie.
Le vice-président de la Banque européenne d’investissement vient d’effectuer une visite en Tunisie. Au cours de son séjour à Tunis, le nouveau numéro 2 de la BEI a rencontré plusieurs membres du gouvernement et cosigné deux contrats de financement pour un montant global de 250 millions d’euros.
Dans cette interview accordée à l’Economiste Maghrébin du 9 mars 2016, il revient sur les résultats de cette visite, en analyse la portée et affirme l’engagement ferme de soutenir la Tunisie et à lui apporter le soutien requis, et ce, malgré les problèmes rencontrés par l’effet du terrorisme, de l’instabilité politique que connaît son environnement géopolitique et de la récession économique internationale.
leconomiste maghrebin.com publie ci-après quelques extraits de cette interview :
La BEI va-t-elle, en dépit de ces problèmes conjoncturels, continuer à aider la Tunisie ?
R.E : Plus que jamais, la Banque européenne d’investissement, partenaire historique de la Tunisie et son premier bailleur de fonds dans la durée, continuera à soutenir la Tunisie. C’est une longue tradition de travail et de partenariat.
Comment se présente la visibilité de la Tunisie pour la BEI ?
R.E : …Au plan économique, la Banque européenne d’investissement est optimiste quant à l’avenir de l’économie tunisienne, dont un des points forts réside dans son excellent positionnement stratégique en Méditerranée.
Même avec le climat d’insécurité et d’instabilité qui prévaut à son flanc sud-est (Libye) ?
R.E : Bien que la BEI ne soit pas spécialiste des questions géo-sécuritaires, elle estime que la Tunisie est sur la voie de réussir sa transition démocratique, en dépit des difficultés conjoncturelles.