L’homme d’affaires, Bassem Loukil et président du groupe Loukil a déclaré lors de sa participation au séminaire sur « la lutte contre l’échec scolaire et la déscolarisation : les choix et les solutions » qu’il existe une inadéquation entre les nécessités du marché de l’emploi et les diplômes universitaires.
Il a estimé que si une entreprise publie une annonce d’emploi, elle ne trouvera pas les compétences nécessaires qu’elle demande. De même former les nouveaux recrutés pour qu’ils deviennent employables et prêt pour le marché d’emploi n’est pas une garantie de résultat d’après ses dires.
Il faut ajoute-t-il élaborer une cartographie pour les spécialités qui manquent sur le marché de l’emploi. Evoquant les programmes déployés par le ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle il a déclaré qu’ils doivent être personnalisés.
« Il faut changer le régime de formation de façon à ce qu’elle soit en adéquation avec les nécessités du marché de l’emploi » indique-t-il. Bassem Loukil a par ailleurs indiqué que le régime éducatif est en difficulté et souffre de marginalisation depuis 10 ou 12 ans ». Depuis 2014, le système éducatif n’a pas connu une amélioration » regrette-t-il. « Il n’a pas connu de réforme structurelle de façon à ce qu’elle soit en adéquation avec les nécessité du marché de l’emploi. Donc nous n’aurons pas une génération qui répond aux exigences du marché de l’emploi d’ici deux ans ».
Tout en reconnaissant, l’ampleur des investissements privés, il a estimé que le taux de recrutement ne répond pas aux attentes étant donné que le système éducatif n’a pas suivi l’évolution du marché de l’emploi ».
La majorité des diplômés sont des littéraires (histoire, géographie et autres discipline) ». D’après lui, il faut recycler environ 250 mille chômeurs afin de les intégrer dans le marché d’emploi.