Le « gaz de schiste » est maintenant une réalité à l’échelle internationale et bien des pays essaient de reproduire la success story des Etats-Unis et du Canada, en matière de développement du gaz et du pétrole de schiste, dont les réserves s’avèrent colossales. Qu’en est-il en Tunisie?
Interpellé par leconomistemaghrebin.com sur ce sujet qui a fait couler beaucoup d’encre au vu de la dangerosité de cette activité, sur l’homme et l’environnement, le ministre de l’Energie et des Mines, Mongi Marzouk, a nié les rumeurs faisant état de l’exploitation des hydrocarbures de schiste en Tunisie.
Quoi qu’il en soit, une éventuelle exploitation doit respecter les phases suivantes : La première phase concerne l’exploration et l’évaluation du potentiel national en gaz de schiste. La deuxième phase consiste à prendre en considération tous les aspects liés à cette activité comme la formation, la mise en place d’un cadre juridique, la fiscalité, les incitations aux investisseurs dans ce domaine, l’étude d’impact de cette activité sur l’environnement…
Enfin, la troisième phase, lors de la prise de décision quant à l’exploitation du gaz de schiste, devra se faire en concertation avec la commission de l’énergie relevant de l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP).