La Tunisie a enregistré le ratio impôts – PIB le plus élevé de l’année 2014, avec 31,3%, selon l’étude publiée par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Le Maroc, quant à lui, est classé en deuxième position avec un ratio impôts-PIB de 28,5%. Selon la même source, ces deux pays ont affiché une répartition plus homogène des recettes entre les principales catégories d’impôts que les huit pays africains étudiés, représentant près du quart du PIB du continent africain, à savoir la Tunisie, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’île Maurice, le Sénégal et le Rwanda.
Par ailleurs, 30% des recettes fiscales proviennent des impôts sur le revenu et sur les bénéfices, 35 à 40% des impôts sur la consommation et 20 à 28% des cotisations en faveur de la Sécurité sociale.
Ainsi, il a été constaté que depuis l’an 2000, les recettes de la plupart des pays étudiés se sont accru de 0,9% du PIB pour l’île Maurice, 6,7 % pour la Tunisie et entre 5 et 6 % pour l’Afrique du Sud, le Maroc et le Rwanda.
L’OCDE a démontré que le ratio atteint 27,8% du PIB en Afrique du Sud, 20,1% au Sénégal, 20% à l’île Maurice, 17,8% en Côte d’Ivoire, 16,1% au Rwanda et au Cameroun,
Intitulée «Les statistiques des recettes publiques en Afrique», cette étude s’est focalisée sur la part qu’occupent les recettes fiscales dans le PIB de ces 8 pays africains.