L’ex-militant et ancien secrétaire général d’Al Massar, Ahmed Brahim, est décédé à l’âge de 69 ans des suites d’une longue maladie.
Ancien membre de l’UGET, Ahmed Brahim a commencé sa carrière politique depuis les années 1960 en intégrant le Parti communiste tunisien, avant de devenir membre du comité central à partir de 1981 et membre du bureau politique six ans plus tard. Parallèlement, il était le rédacteur en chef d’Attariq Al Jadid, journal porte-parole du PCT et membre du bureau national du syndicat de l’enseignement supérieur, et ce, suite à une carrière de militantisme au sein de l’UGTT.
A partir de 1993, il est devenu l’un des initiateurs du courant Ettajdid et il a arrêté ses activités au sein du PCT, après un différend qui l’a opposé à la direction du parti. Il est revenu sur le devant de la scène politique en 2001 à l’occasion du congrès du parti et il a été élu secrétaire général-adjoint, avant de devenir secrétaire général en 2007.
Il a présenté sa candidature aux élections présidentielles de 2009, mais il est arrivé en dernière position.
Après la révolution, il a occupé le poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le premier gouvernement de Mohamed Ghannouchi, mais il a démissionné le 1er mars 2011 pour participer ensuite aux législatives de 2011 lors desquelles il a été élu membre de l’Assemblée nationale constituante.
Après les élections, il est devenu secrétaire général d’Al Massar (La Voie démocratique et sociale) qui regroupait le Mouvement Ettajdid, le Parti du travail tunisien et le Pôle démocratique moderniste, et ce, à partir du 1er avril 2012. Il a quitté ensuite ses fonctions à l’issue du congrès constitutif de juin 2014 et annoncé son retrait de la vie politique.