Le ministère de l’Education vient de donner son accord à un projet intitulé « Les mille et un films » qui consiste à enseigner les bases du langage cinématographique et le discours de l’image dans les établissements scolaires.
Le projet sera réalisé sur trois ans à partir de 2016. Il a vu le jour suite à l’initiative du réalisateur et scénariste Moncef Dhouib, en partenariat avec la Fondation Rumburg et le Centre tunisien du cinéma et de l’image. Un partenariat sera conclu dans les jours à venir d’après la même source.
Ainsi, il semble que les initiatives se sont multipliées de la part des artistes pour introduire l’art et la création dans les espaces scolaires. Cette démarche a été accélérée par la dernière déclaration du ministre des Affaires religieuses proposant l’enseignement du Coran dans les établissements scolaires pendant les vacances d’été.
Quelques artistes se sont portés volontaires pour enseigner le théâtre, la danse et d’autres disciplines.
Par ailleurs, il est à rappeler que le ministre de l’Education Néji Jelloul a fait de l’introduction de la culture et de l’art son cheval de bataille depuis sa nomination. Dans différentes déclarations, il a en effet déploré l’absence d’activités culturelles et artistiques dans les établissements scolaires.
Moncef Dhouib est une figue de proue de l’art en Tunisie. Très célèbre notamment par les scénarios de trois one-man-shows qui connaissent le succès : Makki et Zakia et Fi Hak Issardouk Inraychou interprétés par Lamine Nahdi (chacun à l’affiche pendant plus de six ans) et Madame Kenza interprété par Wajiha Jendoubi. Il est à la fois : auteur, scénariste, réalisateur et producteur.