Quand les Tunisiens voteront-ils ? Retrouvera-t-on une participation élevée aux élections municipales, au-delà des 50%, comme ce fut le cas pour les législatives et la présidentielle? Beaucoup de questions demeurent sans réponse.
Dans une déclaration, ce lundi 25 avril, sur les ondes radiophoniques, Chafik Sarsar, président de l’ISIE a fait savoir que la tenue des élections municipales n’aura pas lieu avant le mois de mars 2017.
Il a notamment déclaré qu’il faudrait avant tout un nouveau registre électoral ainsi qu’une logistique prête en ce sens. Il a évoqué un autre élément, celui du rattachement de l’électeur aux circonscriptions électorales, en poursuivant : « Pour chaque citoyen, il doit y avoir une adresse rattachée à sa circonscription. A titre d’exemple, quand un citoyen lambda habite Tunis, il ne pourra pas se présenter à Mahdia pour aller voter, même s’il est en vacances. »
Quant au découpage électoral, « il faut une représentativité du corps électoral et éviter les concentrations importantes dans les bureaux de vote », a-t-il ajouté. Et de souligner : « Mais ce qui nous manque aujourd’hui, ce sont les 350 découpages territoriaux qui doivent être réalisés par le ministère des Affaires locales. »
Et de conclure, « les jeunes doivent avoir plus d’opportunités pour aller voter », et il faudra donc inclure les nouveaux détenteurs de carte d’identité sur les listes électorales du nouveau registre, a souligné M. Sarsar.