A l’occasion des discussions qui démarreront, au mois de mai prochain au Maroc, entre la Banque centrale du Maroc et le Fonds monétaire international ( FMI ), le Maroc décidera son basculement vers un régime de change plus flexible.
Selon Bank Al-Maghrib (BAM), le quand et le comment, le calendrier et les étapes nécessaires de ce basculement, seront arrêtés en collaboration avec les représentants du FMI.
Dans ce sens, la BAM envisage l’élargissement des bandes de fluctuation du dirham, puis d’observer la façon dont le marché réagira et traitera ce changement, un processus qui va prendre quelques années.
Après cette période d’observation, il s’agira de permettre au marché de déterminer une part de plus en plus importante de la valeur du dirham, avant une libération complète.
Ainsi, la même source a dévoilé que dans une première étape, la flexibilité ne sera pas totale puisque la BAM effectuera quelques interventions pour agir sur les fluctuations de la monnaie nationale, et ce, avant de passer la main complètement au marché dans une étape ultérieure.
La BAM a fait savoir que de la libéralisation de la convertibilité du dirham résultera une conjoncture économique plus favorable, notamment au niveau des activités exportatrices ; et ce, en raison de la baisse des cours de pétrole à l’international et de l’amélioration de la balance commerciale sous l’effet de l’allègement de la facture énergétique.
De ce fait, ledit changement et la libéralisation progressive des contrôles de capitaux auront pour but, selon la BAM, de transformer le Maroc en une place financière régionale et d’attirer plus d’investissements.