Badreddine Ouali, fondateur et président de Vermeg, éditeur de logiciels pour le marché financier, a mis l’accent, dans son allocution prononcée lors de la 18e édition du Forum international de l’Economiste Maghrébin, sur les difficultés que rencontre l’économie tunisienne actuellement, notamment les entreprises et les jeunes entrepreneurs tunisiens.
A ce sujet, il a indiqué qu’avec une concurrence internationale de plus en plus difficile, la Tunisie est à considérer un Eldorado en la matière. Cependant, le processus de création d’entreprises demeure entaché de lenteurs sur tous les plans, à savoir de l’administration, pour l’obtention de visa, de financements, d’accompagnement…Ce qui handicape l’évolution économique.
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Pour faire face à ces contraintes, une liasse de réformes socio-économiques a été lancée depuis 2012, telles que la réforme bancaire, de la fiscalité, de l’éducation, du Code d’investissement…Mais, le fait d’opter pour ces réformes, toutes en même temps, est devenu une faiblesse parce que ces chantiers assez difficiles manquent d’une vision et d’orientations claires pour réussir la transition économique.
Afin de s’inscrire dans l’évolution économique, notamment numérique, M. Ouali a préconisé, en priorité, de supprimer le code du change qui demeure, selon ses propos, une anomalie qui mine l’économie nationale.
Il a, également, appelé à faciliter les procédures administratives, visant à aider les jeunes entrepreneurs à lancer leurs propres projets ; et à rentabiliser les capacités disponibles (compétences, ressources humaines…)…
Au final, il a affirmé que la relance économique exige de multiples efforts à déployer par toutes les parties prenantes, d’où la nécessité pour chacun d’assumer ses responsabilités et jouer son rôle primordial.