Les rebondissements continuent dans l’affaire des Panama Papers. Tout le monde est concerné.
Ils sont des politiciens, des hommes d’affaires, des avocats, des barons de la drogue à travers le monde à avoir eu recours aux services du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, dans l’unique but de créer des sociétés écrans. Selon les Panama Papers, ce sont plus de 500 banques à avoir aidé leurs clients à gérer des sociétés offshore avec, pour une bonne partie d’entre elles, une évasion fiscale.
Plus les semaines passent, plus les révélations de l’affaire Panama Papers prennent de l’ampleur. En Tunisie, plusieurs noms ont été évoqués. Il s’agit de Mohsen Marzouk, le coordinateur général du mouvement « Projet de la Tunisie », de Samir Abdelli, avocat et ancien candidat à la présidentielle, et du directeur de la Télévision Tunisia News Network, Jamel Dallali. Ce dernier serait lié à la création d’une société offshore dans les îles Vierges Britanniques en janvier 2013, dénommée Jasmin Prod.
Aujourd’hui, c’est au tour du nom de Noomane Fehri, ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, d’être évoqué.
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Selon le site Inkyfada, le nom de Noomane Fehri apparaît, durant les années 1996 et 1998, en tant que directeur et actionnaire d’une société (devenue Information System Services), aux côtés de Mahmoud Trabelsi, qui n’est autre que le fondateur de la société. Cependant, toute l’attention a été portée par la presse sur les affaires politico-financières et sur certains dirigeants de partis politiques.
Noomane Fehri affirme qu’il n’est plus concerné par ladite société et qu’il ne possède pas d’actions dans son capital depuis 1998, date de sa démission, ajoutant qu’il n’a perçu aucune rémunération entre 1966 et 1998, étant donné que le projet était un projet mort-né.
Noomen Fehri a ajouté que la société en question a été constituée d’une manière légale, étant donné qu’il a résidé à l’étranger durant 20 ans.
Il a également fait savoir que la création de cette société n’a rien à avoir avec des questions d’évasion fiscale ou encore de blanchiment d’argent. Il a ajouté que son nom a été introduit dans l’affaire Panama Papers dans le seul but de le souiller et a déclaré qu’il est prêt à assumer toutes les responsabilités, aussi bien sur le plan juridique que sur le plan moral, s’il y a des preuves.
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