Dominique Strauss-Kahn, l’économiste et ancien directeur général du FMI, sera chargé par le patron d’Arjil, Vladimir Mollof, de préparer une réunion des financiers prévue en octobre prochain pour promouvoir le Plan de développement quinquennal tunisien 2016-2020, dans le cadre de l’appel d’offres remporté par la même banque, indique le quotidien français Le Figaro.
Cette nouvelle relayée par un certain nombre de médias français n’a pas été épargnée par la critique. A titre d’exemple, sous le titre de : « Sans idée ni honte, l’exécutif tunisien fait appel à DSK, l’ancien soutien de Ben Ali », le journal en ligne Mediapart a abordé le sujet. Le Parisien a titré son article « DSK au chevet de la Tunisie » et le site Afrik.com s’est interrogé pour sa part : « Pourquoi DSK quitte-t-il le Maroc pour s’installer en Tunisie? »
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En effet, la relation de DSK ne date pas d’hier avec la Tunisie. En 2014, il s’était rendu en Tunisie pour présenter une conférence sur l’économie tunisienne.
Nous rappelons aussi que l’appel d’offres en question a connu la participation de plusieurs banques : Arjil Groupe, Edmond de Rothschild/Groupe ESL&Network/Stratego/IM Bank, Lazard Frères/Banque d’Affaires de Tunisie (BAT)/Richard Attias, et Rothschild & Cie/Havas Worldwide/One2five Advisory/Columbus Consulting.