Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a affirmé que la Centrale syndicale œuvrera à trouver des solutions convenables aux problèmes du bassin minier.
Tout en reconnaissant que les sit-in et les grèves qui durent depuis des mois dans le bassin minier ont mis à mal la production, le syndicaliste a indiqué que les revendications des sit-inneurs sont bel et bien légitimes et que le gouvernement se doit de les écouter. « Nous savons très bien que la CPG est incapable de recruter tout ce nombre de chômeurs, mais il est inadmissible que le gouvernement n’agisse pas et n’avance pas de nouvelles initiatives, afin de les rassurer », indique-t-il.
Par ailleurs, il a mis l’accent sur la nécessité de la relance de la CPG afin qu’elle puisse honorer ses engagements vis-à-vis du Groupe chimique.
Il est à noter que le directeur général de la Compagnie des phosphates de Gafsa, Romdhane Souid avait déclaré que les pertes engendrées dues aux grèves et autres blocages sont estimées à un miliard de dinars par an et à cela vient s’ajouter une baisse de production de 50% pendant les cinq dernières années. A la lumière de la conjoncture actuelle, il a écarté toute possibilité de reprise à court terme. Cerise sur le gâteau, les dernières unités qui viennent de fermer sont celles de Métlaoui fin avril 2016.
Les internautes garderont toujours en mémoire une image devenue célèbre : des sit-inneur s et grévistes qui ont construit un mur sur les rails, empêchant le passage du train qui transportait le phosphate.