En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: La Turquie et « le problème Erdogan »
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Pour l'ONAT, "ce projet d'amendement prévoit notamment l'élargissement du champ d'intervention des notaires, en renforçant leurs compétences exclusives, dont la conclusion des accords de divorce par consentement mutuel".
Le Barreau contre l’amendement de la loi sur la profession des notaires
A ne pas manquer Nation Société
Chafik Jarraya
Tunisie – Justice: Chafik Jarraya voit sa peine de prison réduite à 4 ans
A la une Nation Société
21 projets innovants portés par de jeunes entrepreneurs, artisans et micro-entrepreneurs ont été présentés, vendredi 9 mai, devant un panel d’institutions financières et de structures de soutien à l’investissement.
Tozeur: Des jeunes entrepreneurs exposent 21 projets verts devant les bailleurs de fonds
A ne pas manquer Economie Environnement
Les projets menés en Tunisie en collaboration avec l'Agence de Développement de l'Union Africaine ont été au centre d'une rencontre, vendredi 9 mai, à Tunis, entre le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti et la Directrice exécutive de ladite agence, Nardos Bekele Thomas.
La directrice exécutive du NEPAD reçue par Mohamed Ali Nafti
A ne pas manquer Nation Politique
Les nouvelles compétences envisagées pour le notaire sont détaillées dans l'article 26. La possibilité pour les notaires de rédiger des actes de divorce à l’amiable figure parmi elles.
Divorce à l’amiable chez le notaire : clarification de la Commission de la législation
A ne pas manquer Nation Société
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > La Turquie et « le problème Erdogan »
ChroniquesOpinions & Débat

La Turquie et « le problème Erdogan »

Hmida Ben Romdhane
2016/05/12 at 9:43 AM
par Hmida Ben Romdhane 6 Min Lecture
Partager
Partager

Après trois mandats successifs de Premier ministre, Erdogan a fini par se convaincre que le poste est trop étroit pour son ego et qu’il lui faut autre chose. D’où la révision de la Constitution qui lui a permis de se faire élire président et de choisir un Premier ministre qui travaillerait docilement sous ses ordres.

En choisissant Ahmet Davutoglu au poste de Premier ministre, le très ambitieux président a fait le pari de la docilité.

Sauf que Davutoglu s’est révélé insuffisamment docile avec une tendance marquée à l’indépendance, à l’esprit d’initiative, n’hésitant pas à se montrer critique ou agacé par les pratiques dictatoriales du président. En d’autres termes, le Premier ministre n’apprécie pas le mépris de plus en plus prononcé du président envers la Constitution et sa tendance à s’accaparer tous les pouvoirs. De son côté, le président n’apprécie pas l’indocilité du Premier ministre, lui reprochant, entre autres choses, le fait d’avoir négocié tout seul l’accord sur les politiques migratoires avec Bruxelles et surtout sa volonté clairement affichée de retourner à la table des négociations avec la rébellion kurde.

Ces divergences entre le président et son Premier ministre n’étant pas un secret, la démission de celui-ci n’a donc étonné personne, mais a approfondi un peu plus dans le pays la crise engendrée par la politique intérieure et extérieure de celui-là.

Trois mandats successifs de Premier ministre et un mandat de président ont visiblement gonflé démesurément l’ego d’Erdogan qui est en train de laminer méthodiquement les acquis démocratiques du peuple turc, ces mêmes acquis qui lui ont permis à lui et son parti islamiste de gouverner la Turquie pendant treize ans.

[raside number= »3″ tag= »Erdogan « ]

Le cas Erdogan, ou le « problème » Erdogan, comme disent les opposants turcs, démontre encore une fois si besoin est la duplicité et la dangerosité de l’islam politique pour qui tous les moyens pour arriver au pouvoir (des coups d’Etat aux élections, en passant par les complots et les intrigues), sont licites.

Le président turc est arrivé au pouvoir à travers des élections libres. Au lieu de renforcer les acquis démocratiques qui honorent la Turquie, il est en train de les remettre en cause. En outre,  plus son intolérance vis-à-vis de la liberté de la presse, des voix discordantes et de la séparation des pouvoirs augmente, plus le rythme de cette remise en cause s’accélère.

Tarhan Erdem, directeur d’une compagnie spécialisée dans le sondage d’opinions, est furieux : « La Turquie est dans un état chaotique et cela est dû au fait que le président estime naturel de faire ce qu’il veut en violation de la Constitution. Si le président impose sa volonté sans changer la Constitution, cela veut dire que la démocratie turque est en train de perdre tous ses acquis. Ce que nous sommes en train de vivre est indescriptible. Tout ce que dit le président devient loi instantanément. Tous les jours des mesures sont prises pour asseoir le régime personnel. Désormais, il y a un seul homme en Turquie et cet homme, c’est Erdogan! »

Il n’est pas le seul à avoir de telles inquiétudes vis-à-vis des ravages que fait subir l’islamiste Erdogan à la démocratie en Turquie. Ecoutons l’ancien ministre de la Justice et constitutionnaliste, Hikmet Sami Türk : « Il est de plus en plus clair qu’Erdogan fait peu de cas de la Constitution. En Turquie, il y a un problème Erdogan et ce problème est en train de s’aggraver. Le genre de régime présidentiel qu’on veut nous imposer vise à unir les pouvoirs législatif et judiciaire avec le pouvoir exécutif, ce qui mettrait un terme au principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs. »

La véritable question qui se pose est : le président turc peut-il agir autrement? L’homme est fanatiquement convaincu que la démocratie, comparée à l’islam, ne vaut absolument rien. Il est obsédé par l’empire construit par ses ancêtres qu’il rêve de ressusciter, en concentrant entre ses mains les pouvoirs dont jouissaient les sultans ottomans. Plus important encore, Erdogan est impliqué jusqu’au coup dans la déstabilisation de la région, dans la multiplication des ennemis de la Turquie, dans le soutien sans limites aux terroristes de toutes obédiences et de toutes nationalités qui sèment la mort et la destruction en Syrie, sans parler des dossiers de corruption que la presse turque fortement surveillée est dans l’incapacité de dévoiler à l’opinion publique. Autant de facteurs donc qui expliquent cette détermination erdoganienne à transformer la démocratie turque laborieusement édifiée en une vulgaire et hideuse dictature. Reste à savoir si le peuple turc accepte une dégradation aussi humiliante aux yeux du monde.

Articles en relation

Turquie : légère baisse de l’inflation en avril 

Türkiye : déjà plus de 8,8 millions de visiteurs pour 9,5 milliards $ de recettes

Nouveau tremblement de terre à Istanbul

La mise à jour de l’accord commercial tuniso-turc a-t-elle changé la donne?

Séisme à Istanbul : l’ambassade de Tunisie en Turquie établit une cellule de suivi 

MARQUÉE: Ahmet Davutoglu, Erdogan, Islam Politique, Turquie
Hmida Ben Romdhane 12 mai 2016
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Credif : 53.5% des Tunisiennes sont victimes de violence économique
Article suivant Tunisie – UE : vers l’application de la stratégie de spécialisation intelligente
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?