La Coordination nationale des ouvriers des chantiers a appelé à « une journée de colère » pour le 16 mai devant les délégations et les siège de gouvernorat de : Jendouba, Médenine, Tunis, Ben Arous, Siliana, Gabès, Mahdia, Zaghouan et Kasserine.
Contacté par leconomisteaghrebin.com, Walid Kebir, coordinateur régional des ouvriers du bâtiment de Tunis, a déclaré que les différents gouvernements qui se sont succédé après le 14 janvier n’ont pas résolu ce dossier : « Au début, le nombre des ouvriers concernés avoisinait les 75 mille personnes, maintenant et après la régularisation de la situation d’un certain nombre d’entre eux, ils sont aujourd’hui 53 mille », estime-t-il.
La revendication principale de ce secteur est l’établissement d’un calendrier pour la régularisation de leur situation, à l’instar de ce qui a été fait pour les autres mécanismes comme le mécanisme 16, fait-il savoir.
Tout en se félicitant de l’alignement des salaires des ouvriers du bâtiment sur le SMIG et leur inclusion dans la sécurité sociale, notre interlocuteur a fait savoir que la demande principale demeure la régularisation définitive des dossiers.
Il est à rappeler que d’après une étude menée par le Forum tunisien des droits économique et sociaux le nombre des ouvriers du bâtiment a connu une augmentation considérable. En 2010, on comptait 62 mille ouvriers et en 2011 leur nombre a pratiquement doublé atteignant 125 mille.
Par ailleurs, la même étude a estimé que l’augmentation du nombre est due à l’incapacité du gouvernement provisoire à gérer la situation.