Dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Kacem Affia, a indiqué l’existence d’un problème concernant l’enracinement de la culture du travail en Tunisie.
Pour lui, cela est dû au fait que les institutions de l’État, qui doivent veiller à la bonne application de la loi, ont été ébranlées. « Cela a contribué à l’affaiblissement des valeurs communes du pays pour se transformer en une tendance individualiste », explique-t-il.
Et d’indiquer que cela a contribué, dans une large mesure, au développement de l’économie parallèle et de la contrebande.
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Revenant sur le rôle de l’UGTT dans l’enracinement de la culture du travail, il a rappelé que la centrale syndicale avait lancé une campagne pour la valorisation du travail. De même, il a invité les institutions de l’État à appliquer leurs engagements; et d’estimer que parmi les causes des problèmes, il y a la non-application des engagements pris. »On ne peut pas parler de dialogue dans le cas de non-application des engagements », insiste-t-il.
Interpellé sur la révision de la loi relative à la fonction publique, notre interlocuteur a fait savoir qu’une commission de l’UGTT est en train de négocier sur de nouvelles propositions et que les travaux de la délégation de l’UGTT avancent, « surtout que cette loi n’a jamais été revue en profondeur », précise-t-il.