Se dirigera-t-on vers une stratégie nationale de lutte contre la corruption? Tel a été l’objet du débat hier à l’ARP, au sein de la commission de gestion de l’administration et des affaires des forces armées.
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Les grandes lignes en termes de lutte contre la corruption s’orientent vers le bon sens, a fait savoir Chawki Tabib, le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption.
Selon lui, pour mieux lutter contre la corruption, il faut qu’il y ait une stratégie de l’Etat; ajoutant : « il faut lutter contre la corruption comme on a lutté contre l’ignorance après l’indépendance. »
La compréhension de ce système occulte, celui de la corruption, est plus que nécessaire pour lever le voile sur ses mécanismes, comme le commerce parallèle, qui selon le président de l’instance « est très dangereux pour notre pays ».
Il estime qu’il faudrait un cadre juridique pour mener le combat contre la corruption. Il ajoute également que plus 3600 dossiers ont été traités par l’instance.
A la fin des discussions, il a indiqué : « Des réseaux spécialisés dans l’exonération d’impôts ont été signalés au sein des recettes des finances ».
« Il est peut être plus utile de se pencher sur la corruption dans les partis politiques », a souligné Mongi Rahoui, député du Front populaire.
Faire face à la corruption est un enjeu majeur pour sortir de la crise que traverse le pays, aussi bien sur le plan politique qu’économique.
bon courage