Son vote est prévu pour bientôt, le projet de loi relatif aux élections municipales suscite encore les réserves de la société civile. Ilyes Amamou, chef de projet au sein de l’ONG Mourakiboun, s’explique…
Ilyes Amamou a indiqué à leconomistemaghrebin.com que le projet de loi relatif aux élections municipales contient encore quelques failles. Les failles concernent : le financement, le choix de l’élection du maire : nommé ou choisi à partir de la liste électorale remportant le plus grand nombre de sièges.
Raison pour laquelle, l’ONG a mené un travail de plaidoyer auprès des députés à l’Assemblée des représentants du peuple. Cette action se poursuit depuis fin avril pour s’achever ces jours-ci. « À travers cette action, nous avons essayé de communiquer aux députés nos réserves et nos propositions pour amender le projet de loi », explique-t-il.
Concernant le financement, les listes électorales devront se financer, ensuite présenter une demande de remboursement avec des pièces justificatives à l’appui. Or, d’après notre interlocuteur, seuls les grands partis sont capables de s’autofinancer, le reste comme les listes indépendantes et les petits partis seront confrontés à des problèmes de financement lors de leur campagne électorale.
Sur un autre volet, Ilyes Amamou a indiqué que la loi exige que les listes indépendantes soient constituées d’au moins 60 personnes. « Pourquoi imposer ce choix et ne pas se contenter de 10 ou 12 personnes ? », s’interroge-t-il.
Commentant la date des élections proposée par Chafik Sarsar, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) à savoir le 27 mars 2017, le chef de projet a considéré qu’il s’agit d’une date convenable, notamment pour les étudiants et les élèves qui seront en vacances à cette date là.