Le président du bloc parlementaire Al Horra, Abderraouf Chérif, était l’invité aujourd’hui de l’émission “Expresso” (Express FM), durant laquelle il a fait un état des lieux de la situation que vit le pays. « Participer au prochain de gouvernement d’union nationale? Il n’en est pas question », a-t-il affirmé.
Il précise : “Nous ne sommes pas concernés, mais si on nous demande notre avis lors du dialogue, nous sommes prêts à être une force de proposition sans pour autant être dans le gouvernement. Ce qui nous importe le plus, c’est la vision pour la Tunisie de demain. Traiter avant tout les priorités : la lutte contre le terrorisme, contre le chômage, la corruption, les problèmes socioéconomiques qui deviennent de plus en plus un poids lourd à supporter pour la Tunisie.”
Il ajoute : “Le problème qui se pose aujourd’hui, ce ne sont pas les choix, encore moins les idées, mais faire un diagnostic. Pourquoi le gouvernement a-t-il échoué, que faut-il faire pour s’en sortir? Habib Essid n’a jamais demandé à être nommé chef du gouvernement, il a été choisi pour être l’homme de la situation. Malheureusement on constate aujourd’hui qu’il n’a pas eu le soutien des quatre partis politiques de la coalition.” En fait, d’après notre interlocuteur : “C’est aux partis politiques au pouvoir de dire là où ils ont échoué… la démarche du président de la République prouve bien que le gouvernement en place a échoué.”
A propos de la tenue du premier congrès du projet Machrou3 Tounes les 23, 24, 25 juillet, il a indiqué : “Nous venons de terminer les congrès régionaux des 22 gouvernorats qui se sont déroulés sous le signe de la transparence et de la démocratie. J’ajouterais que notre intérêt premier est de renverser la donne pour qu’il y ait un équilibre politique, une force politique constructive avec des programmes. D’ailleurs, le futur président du parti doit se limiter à deux mandats, telle est notre charte politique.”
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