Exercer son droit de vote aux élections municipales, c’est faire un choix, mais aussi faire entendre sa voix. Qui dit élection municipale, dit vie démocratique de sa région, de sa ville, ou de son village. On parle également d’une démocratie de proximité.
Cela fait des mois que l’on organise des débats sur la loi électorale, quel mode de scrutin instaurer, en quoi consistent les conseils régionaux? Des questions parmi d’autres.
Dans une déclaration récente, le président de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections) Chafik Sarsar a fait savoir que la tenue des élections aura lieu le 26 mars 2017.
« Voilà que cette date peut être révisée », a souligné de son côté Youssef Chahed, ministre des Affaires locales, à l’issue de la réunion de la commission des compromis de l’Assemblée des représentants du peuple.
Il précise : « La date du 26 mars 2017 qu’a annoncée l’Instance des élections municipales n’est pas définitive car tout dépend de l’adoption de la loi électorale.»
Sur un autre volet, le texte des dispositions transitoires portant sur les lois électorales et du référendum prévoit la dissolution des délégations spéciales chargées de la gestion provisoire des municipalités.
A cet effet, la dissolution des délégations sera annoncée huit mois avant les élections par décret gouvernemental, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a également ajouté que les listes électorales qui ne respectent pas la parité horizontale (quand une tête de liste est représentée par un homme, la liste suivante doit avoir à sa tête une femme) ou la représentativité des jeunes, seront disqualifiées, en précisant que l’âge des jeunes candidats aux municipales a été revu à la baisse, soit de 23 ans à 18 ans.
Quant au financement des campagnes électorales, la commission a décidé que le seuil du financement public a été validé à 3% .
Qu’elles soient législatives, présidentielles ou encore municipales, les élections doivent être un guide du fonctionnement des institutions administratives, mais aussi politiques à différents niveaux.